Prendre le train est une activité en soi.
Premièrement,
il faut 7 heures pour faire une centaine de kilomètres puisque nous avançons
très lentement et nous nous arrêtons tous les dix kilomètres pour prendre des
gens (pour preuve, nous écrivons cet article dans le train). Deuxièmement, il y
a une vraie vie dans le train, des vendeurs passent à longueur de temps pour
vendre des biscuits, boissons, fruits, noodles etc. (le service est meilleur
que la SNCF). A condition d’avoir du temps et les fesses rembourrées, le train
c’est plutôt cool. Ca nous permet d’observer les paysages. Il est tout de même
possible de voyager en 1ère classe afin de bénéficier de véritables
sièges mais nous avons opté pour la version authentique.
A la
moitié du trajet, nous passons sur le viaduc de Gokteik. C’est une curiosité
birmane qui pour citer le guide est « Haut de 97 m et long de 688 m, le
viaduc était lors de sa construction (en 1901) le deuxième pont ferroviaire le
plus haut au monde, et demeure le plus long du pays. Les trains ralentissent
pour le franchir afin de préserver la structure vieillissante ; malgré des
travaux de rénovation dans les années 1990, elle craque de manière inquiétante
quand les trains la traversent. » Tout est dit.
Nous
arrivons à Hsipaw aux alentours de 16 heures et partons nous promener dans la
ville. En face de la pagode, nous découvrons un petit « boui-boui »
librairie dans lequel nous trouvons de nombreux livres en anglais. Nous en
profitons pour acheter le classique « Burmese days » de George Orwell
qui semble être la lecture obligatoire des touristes en Birmanie.
Le
soir, nous rencontrons autour d’un thé vert (et de Toblerone pour Chloé = CRAQUAGE)
notre futur guide pour le trek que nous commencerons dans 2 jours.
Viaduc de Gokteik |
Super Chloé!
RépondreSupprimerla suite S.V.P. c'est si beau MAMIE
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